QUAND MA MEMOIRE FRISSONNE
Tu sais quand je me sens tout seul
Comme un gros chien dans une petite niche
J’ai la mémoire qui frissonne
Une grande nostalgie me chuchote des images, des couleurs
J’ai envie de toi
Alors je ferme les paupières, je baisse les volets
Et je débouche une bière s’il y en a
Et j’attends
J’attends de revoir le soleil noir, de revoir ton regard
Ton regard que je disais piège miel
Tu me regardais comme une mouche
J’essaie de me souvenir de la douleur de ta bouche
Tu me connaissais bien
Je ne savais te boire qu’à grandes louches
Et j’attends, j’attends le moment où d’une
voix qui dort
Tu me disais doucement
Prête-moi ton corps, prête-moi ton âme
Prête-moi ton ventre, prête-moi tes mains
Prête-moi tes jambes, tes reins
Tu me disais viens, fais le chat, fait le mort
Tu sais quand je me sens tout seul et que je pense à toi
J’ai la mémoire qui bande,
J’ai la nostalgie qui jouit
Et puis je finis ma bière,
Je soupire, et j’oublie …